Dans ce septième épisode, Robson se dirige vers la pointe sud-est du Northumberland afin de rejoindre une équipe engagée dans la conservation du patrimoine architectural qui veut sauver l'un des plus grands joyaux architecturaux d'Angleterre : Seaton Delaval Hall.
Cette cause lui tient particulièrement à cœur (voir l'article : Robson Green champions the cause of Seaton Delaval Hall). Le présentateur fait valoir la cause de Seaton Delaval Hall, selon lui, "un joyau architectural emblématique dans le Northumberland qui doit être préservé pour les générations futures."
Il poursuit : "Dans cette nouvelle série, nous suivons l'incroyable restauration de Seaton Delaval Hall, situé près de Blyth. Le manoir avait un besoin désespéré d'être préservé, mais espérons que son avenir s'anonce désormais radieux." L'acteur s'interesse à l'artisanat spécifique et n'hésite pas à donner un coup de main aux travaux de restauration. Il essaye la sculpture sur pierre avec les tailleurs de pierre professionnels qui œuvrent sur place. En souvenir, la "marque" de Robson est désormais gravée dans la nouvelle corniche du front Nord !
Seaton Delaval Hall est un fastueux édifice du 18ème siècle au cœur de magnifiques jardins (photo) près de la côte au nord de Newcastle-upon-Tyne entre Seaton Sluice et Seaton Delaval. La propriété n'est pas seulement la plus belle maison du nord-est de l'Angleterre, mais aussi l'une des plus belles œuvres de l'architecte Sir John Vanbrugh, l'un des maîtres du baroque anglais. C'est aussi beaucoup plus : un endroit extraordinaire et chargé d'histoire.
Au cours de 900 années, le domaine a été le témoin de drames, d'intrigues, d'histoires romanesques et des étapes de l'histoire tandis que tout le paysage environnant se transformait sous la révolution industrielle. La maison a survécu à de terribles incendies, à l'occupation militaire pendant la guerre et à la ruine potentielle.
La famille Delaval est propriétaire du domaine depuis l'époque de la conquête normande à la fin du 11ème siècle. Seule l'ancienne chapelle, qui est maintenant l'église paroissiale Notre-Dame, est un vestige de ce temps. En 1718, l'amiral George Delaval demande à l'architecte John Vanbrugh de concevoir un nouveau manoir. Les travaux de construction s'achèvent en 1728, deux ans après la mort de l'amiral. L'architecte, lui non plus, ne put voir son œuvre terminée. Le domaine passe ensuite à travers une succession d'héritiers, seulement habité par intermittence. Seaton Delaval Hall constitue le dernier manoir conçu par Sir John Vanbrugh, considérée comme son plus bel ouvrage.
En 1822, le bloc central de l'édifice est ravagé par un incendie, probablement causé par un nid de choucas dans les cheminées, le réduisant à une coquille noircie, béante et sans toiture. Pendant des décennies, il n'en subsiste que des ruines.
La maison a été partiellement restaurée en 1862-1863, avec la pose d'un toit est posé sur le bloc central. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Seaton Delaval Hall sert à abriter les soldats allemands prisonniers de guerre. A l'époque moderne jusqu'au début des années 1960, les plus gros travaux de restauration concernent le bloc central et les galeries des étages.
Cependant, la maison est restée inoccupée pendant 160 ans, jusqu'à l'installation de Edward Henry Delaval Astley, 22ème Baron Hastings, qui en fait sa demeure principale et occupe l'aile ouest jusqu'à sa mort en 2007.
Suite à un appel public en 2008, le National Trust achete le domaine avec ses jardins et ses terrains, désormais site classé de première catégorie. Il engage les travaux pour stabiliser la structure, restaurer le plancher d'origine en damier, le comblanchien, les œuvres en marbre et plusieurs statues. Depuis 2010, Seaton Delaval Hall est ouvert au public, offrant un écrin admirable pour les arts, les collections et le patrimoine.
Autre genre d'aventure dans la suite du programme. Cette fois, Robson enfile le costume officiel de la danse de l'épée (photo) ! La Rapper Sword dance est une danse traditionnelle autrefois très populaire auprès des mineurs dans la région. Cette variante a pour origine les villages miniers de Tyneside dans le Northumberland, où les mineurs ont lancé en premier la tradition.
La danse nécessite cinq interprètes qui se coordonnent tout en utilisant des épées en acier flexible, acompagnés de la musique folklorique traditionnelle. Le danseur porte des chaussures spécialement conçues pour permettre les percussions des mouvements des pieds. Cette danse exige concentration, vigilance et agilité, afin de manier efficacement les épées.
Enfin, dernière étape dans cet épisode, Robson visite Kirkley Hall près de la ville de Morpeth, où il s'intéresse à l'histoire de la "guerre" qui a lieu dans la campagne entre les écureuils roux indigènes et l'espèce grise invasive. Il contribue ainsi au repeuplement des écureuils roux en libérant dans la nature ce spécimen qui bondit tel un diable hors de sa boite ! Robson est sûr que le petit rongeur est prêt à engendrer une longue lignée.