Si 1995 est considérée comme The Year of Robson & Jerome, les années 1996 et 1997 ne furent pas moins intenses même si Robson et Jerome étaient en passe d'abandonner leur carrière de chanteurs.
 
En 1996, le duo tourne le film dont ils sont les héros, sort un nouveau single en automne, l'album Take Two et la vidéo spéciale pour Noël Joking Apart (11 Novembre 1996) tandis qu'on les voit pour des œuvres caritatives et de nombreuses émissions télé. La compilation Happy Days: The Best of Robson & Jerome (17 Novembre 1997) est elle aussi un succès commercial.
 
Quant à Robson après le tournage, il a passé tout l'été 1996 à Newcastle avec son équipe de Coastal Productions pour travailler sur sa nouvelle pièce de théâtre The Beautiful Game dont la première eut lieu en Juillet au Theatre Royal. En Août 1996, il commença aussi le tournage de Reckless diffusé l'année suivante.
 
Enfin, leur projet se concrétise avec la sortie du film Ain’t Misbehavin', diffusé la première fois sur ITV le 28 Juillet 1997 en trois fois une heure. Les trois parties étant généralement réunies en une seule diffusion par la suite.
 
Étonnamment, compte tenu de l'incroyable popularité de Robson et Jerome, la diffusion de leur film a attendu plus d'un an dans les bobines une fois le tournage achevé au premier trimestre 1996.  À l'origine, elle était programmée vers fin 1996, en tant que "winter special" mais les patrons d'ITV étaient préoccupés par le risque de surexposition de Robson avec les diffusions de Reckless (Février 1997) et Touching Evil (Avril 1997) et plus tard du Student Prince (Novembre 1997).
 
Une fois encore la magie opère dans ce film grâce à l'irrésistible alchimie et complicité entre Robson et Jerome. Pourtant, cette joyeuse et délicieuse comédie ne rencontra pas un franc succès lors de sa diffusion, mais depuis elle est heureusement reconnue à sa juste valeur.
 
Ain't Misbehavin' est la dernière fois que Robson et Jerome font équipe en tant qu'acteurs. Néanmoins, ils se sont retrouvés vingt ans plus tard dans l'un des épisodes de la série Tales from the Coast with Robson Green situé dans le Pembrokeshire où vit désormais Jerome et diffusé sur ITV le 7 Février 2017.
 
Un duo haut de gamme, une écriture haute en couleurs, une bande-son haute qualité... bref Ain’t Misbehavin' est un must-see !
Une fois que Robson et Jerome se soient séparés, ils purent se libérer de l'image du duo qui les rendit célèbres, malgré qu'elle reste indélébile. Chacun a emprunté des voies très différentes (comme déjà évoque dans Soldier, Soldier).
 
Dans une interview de 2002, Robson répondit à la question "Quel est le meilleur conseil qu'on vous ait donné ?" : "Ne jamais faire confiance à ceux qui vous disent 'faites-moi confiance'. "
 
"Je suis coupable d'avoir fait confiance à un grand nombre de réalisateurs et de producteurs - dont je tairai le nom - qui ont gâché des choses qui auraient dû être de merveilleuses réussites."
 
"Vous avez beaucoup de réalisateurs qui disent de leur faire confiance, et ce, au détriment de votre carrière. J'ai joué dans Ain't Misbehavin' qui était une comédie musicale dans les années 40. Ça aurait dû être fantastique, car ils ont mis beaucoup d'argent là-dedans, mais ce fut une horreur absolue. "
 
On peut être interloqué et déconcerté par les propos de Robson quand le tournage semble s'être si bien passé et que le film offre un joli résultat.
 
Certes Robson est très exigent, et n'appréciait probablement plus d'exploiter à l'infini les variantes du personnage de Tucker. Jouer le rôle du clown et du joyeux drille depuis Casualty et Soldier Soldier, ne l'amusait plus et il avait besoin de passer à autre chose totalement différent. Et puis, nous n'étions pas dans les coulisses du tournage...
 
Si le film n'est pas un chef d'œuvre, c'est une comédie divertissante à l'intrigue rondement menée. Un cocktail réussi de rires, d'émotions, de tendresse et de suspense. On s'amuse et on passe un très bon moment, alors c'est l'essentiel !
Le film est une joyeuse comédie dont le moment le plus sombre a lieu lorsqu'Éric et Eddie sont poursuivis par des gardes armés après avoir été repérés dans l'entrepôt souterrain de la RAF.
 
Le tournage de la séquence s'est transformé en un véritable cauchemar pour Robson et Jerome. Pour échapper à leurs poursuivants, tous deux sautent à bord d'un ancien side-car Norton 500cc, Jerome au volant et Robson dans le "panier ". Mais leur seul moyen d'évasion exige de s'élancer à pleine vitesse à travers champ, sauter par dessus une rivière et franchir une haie. Tout ça à moto !
 
Le tournage avait duré toute la journée et la lumière se faisait de plus en plus faible à la tombée du jour. Robson dit alors très clairement qu'il n'avait pas l'intention de monter dans un antique side-car à côté de Jerome pour faire cette séquence trop risquée sans visibilité – hors de question ! A quoi servaient les cascadeurs après tout ? En effet, dans la pénombre, ils risquaient soit l'accident, soit le plongeon dans la rivière en freinant trop tard.
 
Mais, surexcité et complètement à l'aise, Jerome avait son idée. Il réussit à persuader Robson que ce serait beaucoup plus authentique si les cascadeurs n'effectuaient réellement que le saut à moto. Il s'arrêterait bien avant la rivière ! Pourtant Robson avait raison de s'inquiéter...
 
Le réalisateur Norman Stone s'était placé avec le caméraman au niveau de la berge de l'autre côté du rivage pour signaler le moment où il fallait freiner. N'ayant pas le temps de répéter, Robson grimpa à contrecœur dans le side-car et partit à travers champ, conduit cahotiquement par Jerome. Le passager pétrifié n'avait pas besoin d'encouragement pour s'accrocher et avoir l'air paniqué quand Jerome accéléra pour préparer le saut !
 
Robson ferma les yeux et attendit désespérément la fin de son supplice. Enfin le signal de Norman retentit, mais personne n'avait pris en considération la pluie tombée la nuit précédente qui avait laissé le terrain détrempé. Jerome écrasa les freins : aucune réponse ! Les roues s'étaient bloquées et le side-car se précipitait à tombeau ouvert droit vers la rivière en contrebas.
 
Le caméraman continuait à filmer et l'enregistrement grava la véritable terreur maintenant lisible sur le visage de Jerome. Le temps semblait s'être suspendu. Il ne restait plus que 6 pieds - soit moins de deux mètres - avant la chute fatale dans les eaux déchaînées, lorsque tout à coup une roue au bord de la rupture céda, arrêtant net la moto.
 
Jerome regarda terrifié le gouffre en dessous tandis que l'équipe de tournage se précipitait au secours des acteurs. Mais Robson avait déjà sauté hors du véhicule et s'enfuyait à toutes jambes en poussant des cris. Rien au monde n'aurait pu le persuader de faire une seconde prise, de sorte que la totalité de cette séquence quasi-fatale a été coupée au montage...
 
"À ce moment là, aucun de nous deux ne jouaient la comédieon" raconta Jerome, "et tous ceux qui regardent le film s'en rendent bien compte. J'ai toujours aimé faire mes propres cascades quand je peux, mais Robson n'avait pas confiance et il avait parfaitement raison."
 
Une véritable tragédie fut sur le point d'être filmée. Et dans le film, quand le personnage de Robson s'écrie dans cette même scène : "Je ne veux pas mourir ! " on est loin de se douter que cela a failli arrivé !
Passionné par le style des années 40 et l'atmosphère de l'époque, le réalisateur Norman Stone était persuadé que Londres sous le Blitz de la Seconde Guerre mondiale, serait le cadre idéal pour un film.
 
Il écrit un scénario  mettant en vedette les garçons et mêlant les thèmes de guerre et de musique, qu'il situe précisément pendant l'opération de bombardements aériens de la Luftwaffe du 7 septembre 1940 au 21 mai 1941 qui toucha Londres.
 
Norman Stone avait déjà travaillé avec les deux acteurs auparavant. Ces derniers admiraient son talent et avaient suffisamment confiance en lui pour investir leurs fonds propres dans le projet et renoncer à leurs salaires.
 
En effet, le coût de production des décors, des costumes d'époque et des effets spéciaux exigeait un buddget très conséquent comme pour les scènes au Rivoli Ballroom avec 82 figurants, les explosion de bombes ou le crash du bombardier Blenheim.
 
Dans ce but, ils fondent en 1995 la société Clapp Trapp Productions Lts, formée par Robson et Jerome avec Norman Stone et son partenaire d'affaires Peter Bigg. La société sera dissoute un peu plus tard tandis que Robson crée sa propre société Coastal Productions.
 
Robson a déclaré : "J'ai toujours aimé la musique des années 40 et il m'a semblé que c'était le bon moment pour la redécouvrir."
 
Et il a révélé qu'après avoir quitté Soldier, Soldier, il avait passé une partie de ses vacances idylliques en Malaisie avec sa femme Alison, à revivre l'âge d'or du swing.
 
"J'ai écouté non-stop la musique de Glenn Miller et j'ai choisi des morceaux qui me semblaient convenir pour le film."
Le film est ainsi un mélange de comédie, de gangsters, de musique jazz et un hommage à des films tels que Some Like It Hot. Rappelons que le film de 1959, Certains l'aiment chaud, raconte les péripéties de deux musiciens de jazz mêlés involontairement à un règlement de comptes entre gangsters (mais ici sans la sexy Marilyn Monroe...).
 
Un casting impressionnant rejoint les deux héros, notamment Warren Mitchell, George Melly, Julia Sawalha, Jim Carter, Graham Stark et James Cosmo de Braveheart.
 
Robson a révélé: "James Cosmo est un gars génial. J'ai déjà fait un épisode de Casualty avec lui. Mais il était terrifiant dans une scène quand il fracasse environ cinq chaises. Jimmy était tellement effrayant que j'ai pensé que, bien que nous fassions un hommage à Some Like It Hot, il faisait l'histoire de Jimmy Boyle."
 
Avec un casting d'acteurs exceptionnels, des lieux de tournage remarquables, plus de 100 figurants et un scénario formidable, il ne manquait plus qu'une seule chose : le titre du film.
 
L'idée se concrétisa en tournant un moment crucial de l'histoire quand Robson et Jerome chantent ensemble Ain't Misbehavin' avec le Ray Smiles Big Band sous les feux des bombardements.
 
Le titre figurait également dans leur prochain album et fut adopté.
 
Toutes les chansons du film sont des classiques mémorables du jazz des années 40, dont certaines autres sont incluses dans le deuxième album Take Two de Robson & Jerome.
 
On peut dire que le tournage de Ain't Misbehavin' a été particulièrement heureux. Beaucoup de membres de l'équipe se connaissaient déjà depuis Soldier, Soldier et étaient devenus des amis, de plus la personnalité charismatique de Norman Stone rendait l'ambiance de travail très agréable, malgré les longues heures de tournage.
 
Tous étaient ravis de travailler ensemble et Robson de retrouver son ami Jerome avec qui il a eu des fous rires mémorables et d'excellents souvenirs.
À l'origine, Ain't Misbehavin' est une chanson qui connut un succès mondial en 1929. Créée par Fats Waller - de son vrai nom Thomas Wright Waller, pianiste et compositeur de jazz noir américain - avec Harry Brooks pour la musique et Andy Razaf pour les paroles, Ain't Misbehavin' se range dans le genre piano-jazz de la Nouvelle Orléans.
 
Le standard a été interprété par les meilleurs chanteurs et a inspiré la comédie musicale éponyme de 1978 en hommage aux musiciens noirs des années 1920 et 30.
 
L'idée de produire un film ensemble a germé dans l'esprit de Robson et Jerome après l'immense succès de la série Soldier Soldier (1991-1995) et l'interprétation d'Unchained Melody dans l'un des épisodes qui fut le point de départ de leur phénoménale carrière de pop stars.
 
Le duo Robson & Jerome s'est classé trois fois numéro Un des charts de 1995 à 1997 avec sept disques de platine à leur actif devant Genesis et Michael Jackson !
 
Qualifiant de son 'Vietnam' cette période de sa vie, Robson souhaitait passer à autre chose, sa célébrité et sa fortune financière lui permettant désormais d'investir dans ses propres projets...
 
Après leur départ de Soldier, Soldier, Robson et son ami Jerome envisagent alors de produire leur film original en surfant sur la vague du succès de "Paddy et Tucker" et Robson & Jerome.
Le tournage du film a commencé en Avril 1996 à Londres avant de se poursuivre sur une ancienne ligne de chemin de fer du patrimoine entièrement restaurée, la Blue Bell Railway, située dans le West Sussex.
 
D'autres scènes ont ensuite été tournées dans un ancien music-hall, la Rivoli Ballroom, salle de bal classée de Crofton Park à Sydenham, dans le London Borough of Lewisham, district du Grand Londres de la banlieue sud de la capitale. Elle est la seule salle de bal des années 1950 encore intacte et ainsi régulièrement utilisée comme décors de films. Le tournage a continué dans une usine de bougies désaffectée le long de la Tamise, et l'une des actuelles bases de la Royal Air Force à Odiham dans le Hampshire.
 
Les dernières semaines de tournage se sont passées à Chippenham, ville du Wiltshire, comté du sud-ouest à une vingtaine de kilomètres à l'est de Bath, où se trouve le plus grand, le plus profond et le plus ancien réseau d'excavations souterrain britannique. Jadis ces mines d'extraction de pierres ont permis la construction de Bath. Les scènes finales dans l'entrepôt de munitions souterrain de la RAF ont été tournées dans les tunnels utilisés en 1996 pour le stockage d'une société vinicole.
Robson dans une scène hilarante avec des maracas fait son 'show à l'espagnol'. Derrière lui, Warren Mitchell qui joue le leader du jazz band qui porte son nom, Ray Smiles.
The Shrinking Violets un (vrai) groupe féminin a cappella du nord de Londres,  accompagne le Ray Smiles band dans le film.
Robson et Jerome avec le légendaire George Melly, musicien et chanteur de jazz et de blues, qui joue l'un des chanteurs vétérans du Ray Smiles. Sa disparition de la scène laisse la voie libre à Éric et Eddie...
robson et le réalisateur Norman Stone
Devant l‘entrée du dépôt de munitions souterrai, Wiltshire
Les aventures et mésaventures du duo improbable, Éric Trapp et Eddie Wallis, au cœur du Blitz de 1940 à Londres.
 
Ex-pilote de la RAF réformé pour raisons médicales, Eddie Wallis (Jerome Flynn) est un homme d'honneur et de principe qui rêve de gloire. Il rêve aussi de la belle et riche Dolly Nightingale dont il est tombé désespérément amoureux. Éric Trapp (Robson Green) dirige une agence de détective privé et traîne dans les milieux glauques. Séducteur égoïste, il mène une vie dissolue de coureur de jupons dont l'intérêt principal est de s'occuper de soi.
 
Les deux hommes, si différents et si peu faits pour s'entendre, ont cependant un talent commun : la musique. Tous les deux se retrouvent, l'un comme contrebassiste, l'autre comme saxophoniste, dans l'ochestre de jazz du Ray Smiles Big Band. L'intrigue se corse lorsqu'ils sont entraînés malgré eux dans un conflit à mort entre deux chefs de gangs londoniens rivaux et doivent tenter ensemble de sauver leur peau !
 
Sur fond de guerre, de marché noir et de jazz, péripéties et rebondissements s'enchainent pour les deux compères aux prises avec de dangereux gangsters, des espions et des bombes...
Épisode 3
11 Août 1997
 
Le gentil Eddie tente désespérément de conquérir le cœur de sa belle. Mais Dolly est une jeune fille de la haute société, vivant dans le quartier huppé de Mayfair sous les griffes de sa famille. De plus, elle sur le point d'épouser son fiancé, un militaire gradé de la RAF.
 
Pourtant, malgré ses maladresses, Dolly n'est pas insensible aux attentions, la sincérité et la douceur d'Eddie. En fait, elle craque pour ce garçon un peu lunaire. Va-t-il réussir à gagner son amour ?
 
Dans le même temps, le travail de détective d'Éric déniche une arnaque énorme sur fond de marché noir. Et les pires ennuis sont encore à venir. Les deux compères vont-ils réussir à sortir indemnes de ces sacs d'embrouilles ?
Épisode 1
28 Juillet 1997
 
Nous sommes en 1940, Eddie Wallis est pilote à la Royal Air Force et se bat avec passion pour défendre son pays. C'est un homme de principe qui rêve de gloire et d'honneur, mais qui n'a jamais beaucoup de chance. Malheureusement, il est victime d'une sorte d'absence aux commandes d'un bombardier Blenheim, victime d'une avarie, et doit atterrir en catastrophe au grand dam de l'appareil.
 
Après l'accident, il est réformé pour raisons médicales. Parfois, il lui arrive d'être victime de brusques accès de rêverie inexpliqués. Totalement dévasté, Eddie est forcé de quitter la RAF et de revenir à la vie civile. Dans le train qui le ramène à Londres, il fait la rencontre inattendue d'une jolie infirmière de la Croix-Rouge, Dolly Nightingale, qui capte rapidement plus que son attention. Eddie est tombé amoureux.
 
Pendant ce temps, Éric Trapp dirige sa propre agence de détective privé en menant des enquêtes louches dans les milieus interlopes. Éric est aussi musicien et joue de la contrebasse dans le Ray Smiles Big Band, orchestre de jazz composé de musiciens vieillissants et antimilitaristes.
 
C'est un jeune homme charmant et charmeur qui fait craquer les filles avec sa voix de crooner. Coureur de jupons invétéré, il multiplie les aventures sans lendemain. Inconséquent et déluré, Éric mène une vie dissolue sans aucune espèce de souci, son seul principe étant de tirer la couverture à soi.
 
L'autre passion d'Eddie est la musique de jazz, c'est un musicien amateur qui chante aussi un peu. Pour essayer de gagner sa vie et construire une nouvelle carrière, il tente sa chance auprès de l'orchestre des Ray Smiles avec l'espoir d'être choisi. Éric et Eddie vont ainsi se retrouver ensemble dans le Big Band et les ennuis vont commencer...
Épisode 2
4 Août 1997
 
Lorsqu'Eddie vient auditionner et se fait engager comme saxophoniste dans le même orchestre qu'Éric, tous deux se prennent immédiatement en grippe. Ce sentiment s'exacerbe lorsque le groupe doit remplacer son chanteur vedette.
 
La compétition commence entre eux pour obtenir le titre, et tous les moyens sont bons pour se tirer dans les pattes. L'affaire se corse quand ils deviennent chanteurs tous les deux. Mais il n'y a de place que pour une seul vedette !
 
Cependant, les deux garçons vont devoir ravaler leur hostilité pour faire équipe. Bientôt ils se retrouvent impliqués au cœur d'un conflit entre des chefs de gangs londoniens dans un complot visant à faire tomber un gangster écossais meurtrier.
 
Les associations douteuses passées de Trapp ont fini par le rattraper et vont propulser le duo improbable dans une multitude de problèmes pavés de dangers mortels, de criminels, d'espions étrangers et de bombes. Au lieu de combattre dans la vraie guerre, Éric et Eddie s'engagent dans un combat pour sauver l'Angleterre et surtout, une bataille privée pour sauver leur peau...
Robson et Jerome jouent tous les deux d'un instrument dans l'orchestre de jazz. Robson, qui jouait déjà de plusieurs instruments, choisit la contrebasse qu'il avait appris jeune et qui était son instrument à l'école, quant à Jerome, ce fut le saxophone.
 
Jerome raconte : "J'ai pris des leçons pour ne pas être complètement hors du coup dans le Big Band, mais cela prendrait des années pour jouer correctement les partitions que je joue dans le spectacle. C'est un bel instrument cependant, et je serais ravi de l'apprendre un jour. "
 
Au départ, l'idée était de donner à Éric Trapp et Eddie Wallis des accents régionaux prononcés. Mais elle s'avéra complètement ratée quand les deux copains constatèrent qu'ils n'arrivaient pas à communiquer correctement. Chacun d'eux avait expérimenté plusieurs voix très différentes. La première fois, Robson avait pris un accent cockney, et Jerome celui d'un Nord-Irlandais.
 
Au final, l'alchimie ne prenait pas. Ils décidèrent donc de ne rien changer à ce qui fonctionnait naturellement entre eux, ni de trop s'écarter des personnages de Soldier, Soldier. Les acteurs ont en effet reconnu que certains traits caractéristiques de leurs personnages pouvaient faire penser à ceux de Dave Tucker et Paddy Garvey qu'ils incarnaient dans Soldier, Soldier.
 
Sans doute une facilité scénaristique... Pourquoi changer une équipe qui gagne ?
Eddie Wallis
 
Eddie est un homme d'honneur et de principas.
 
Ex-pilote de la RAF qui rêve de gloire et d'honneur. Losqu'il est réformé pour raisons médicales, il gagne sa vie grâce à son autre passion: la musique. Il rejoint le Ray Smilies Big Band comme saxophoniste où il fait la connaissance d'Éric. Entre temps, Eddie tombe éperduement amoureux de Dolly.
Éric Trapp
 
Éric est un jeune frimeur, frivole et impertinent. C'est aussi un coureur de jupons invétéré qui fait craquer les filles. Trapp est détective privé et dirige une agence miteuse où il vit également avec sa mère. Pendant son temps libre, Éric chante et joue de la contrebasse dans le Ray Smiles Big Band. Son principe : s'occuper de lui et profiter au maximum de la vie.
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Genre: Comédie, Musique, Guerre
Pays d’origine: Royaume-Uni
Nombre d’épisodes: 3
Durée: 180 minutes
Chaîne d’origine: ITV
Diffusion d’origine: 28 Juillet 1997
Scénaristes: Norman Stone, Bob Larbey
Réalisateur: Norman Stone
Producteur: George Gallaccio
Poducteur excécutif: Norman Stone
Sociétés de production: Anglia Television, Clapp Trapp Productions
Robson Green ... Eric Trapp
Jerome Flynn ... Eddie Wallis
Julia Sawalha ... Dolly Nightingale
Warren Mitchell ... Ray Smiles
Jim Carter ... Maxie Morrell
Jane Lapotaire ... Clara Van Trapp
Trevor Fox ... Albert
Graham Stark ... Spadger
James Cosmo ... Malky Fraser
Ron Donachie ... Billy the Book
Terry Mortimer ... Chas
Tom Beard ... Roger Horace-Brown
Joe Caffrey ... Corporal Jennings
Peter Cellier ... George Nightingale
Libby Davison ... Maisie
 Ain't Misbehavin' sur IMDb
 Ain't Misbehavin' sur Jerome Flynn.com
 Ain't Misbehavin' (song) sur Wikipedia
ARTICLE : WE'RE STILL HOT STUFF
Robson Green: Just the Beginning (17 octobre 1997)
The Story of "Robson and Jerome" by Bob Ogley (16 Oct 1996)