Une expérience mémorable
 
Jouer un loup-garou s'est avéré être l'une des meilleures expériences d'acteur que Robson n'ait jamais vécue.
 
"Depuis 26 ans que je suis acteur, je peux compter sur les doigts d'une main, les rôles dont j'ai vraiment aimé l'expérience, et Being Human en fait partie. Pour de nombreuses raisons, les principales étant la qualité de la distribution et l'écriture exceptionnelle, mais uniquement en termes de défi, c'était si différent et si inattendu. "
 
"C'était plus pour moi-même que pour le public, je suis vraiment sorti hors de ma zone de confort de nombreuses façons, et je crois que ça a payé."
 
Après le tournage Robson a déclaré :
 
"Ce rôle a été l'un de mes préférés. Ça a été fantastique de travailler sur Being Human au Pays de Galles. J'ai eu quelques grandes scènes avec Aidan Turner, surtout quand son personnage de Mitchell fait face à certaines choses de son passé. C'était vraiment détendu sur le plateau et très amusant."
Un fan très familier...
 
Le rôle de McNair a également eu un effet positif sur sa vie personnelle. Robson, 46 ans, raconte que c'est la première fois que son fils l'a trouvé "génial" dans un film !
 
"Taylor a 10 ans et adore tout ça. Jouer un psychologue clinicien [Tony Hill dans Wire in the Blood], mettant les méchants derrière les barreaux et sauvant les gens d'une mort imminente – c'était nul ! Il n'a jamais été fan de tout ce que j'ai fait ! Mais là c'est génial !"
 
Taylor n'a jamais aimé aucune de ses nombreuses prestations à la télévision... mais tout a changé quand son père l'a emmené sur le plateau de tournage de la série de BBC3.
 
Robson raconte : "Mon fils a regardé. Il y a un peu trop de gros mots et de scènes gore - car il n'a que dix ans - mais il a adoré et il m'a dit : 'Papa, c'est trop bien, c'est vraiment trop bien !'"
 
"Quand Taylor a vu le résultat final après le maquillage, il a applaudi. "
 
"J'ai rapporté certains trucs de maquillage à la maison, il n'a donc pas eu peur. Il a mis les dents et je l'ai pris en photos. C'était fascinant de le voir."
 
Taylor a même obtenu d'être directeur adjoint l'espace d'une journée, indiquant à son père comment se placer dans la scène suivante.
Liens externes :
 
Being Human – Robson Green plays McNair
BBC Press Office | 07.01.2011
 
Robson Green: I stepped out of my comfort zone to play werewolf in Being Human...and loved it
Daily Record | 20 Jan 2011
 
Robson Green shows his wild side as he transforms from human to werewolf for Being Human
DailyMail Reporter | 4 October 2010
Les scènes de la transformtion
 

Une fois la longue séquence de maquillage terminée, place à l'action ! Robson/McNair se transforme à plusieurs reprises mais la scène la plus spetaculaire, quoique assez courte, est l'ultime transformation de McNair avant qu'il se soit mortellement transperé par son ennemi juré, le vampire William Herrick, une vieille connaissance à lorigine de sa malédiction...
Transformation en créature ...
 
"Vous ne pouvez pas vous enfermer dans un bocal. Pour l'incarner, il ne faut pas se sentir gêné ou se retenir. C'est cathartique et c'est merveilleux à faire."
 
L'autre aspect du rôle a exigé une véritable métamorphose physionomique grâce au maquillage. Une photo de Robson le montre encore presque "humain" au début de sa transformation.
 
La première étape consiste à poser une prothèse dentaire aux dents écartées, aux crocs acérés et aux immenses canines. Ensuite, il faut plus de 5 heures de maquillage pour ressembler à un "vrai" loup-garou !
 
Une épreuve qui en vaut la peine pour être parfaitement crédible grâce à l'ajout d'un masque en silicone, de multiples couches de fond de teint et de longs poils supplémentaires collés sur le visage !
 
"Les acteurs et l'équipe se sont montrés très accueillants et j'ai vraiment hâte de voir comment l'histoire va se tenir à l'écran lorsque la série sera diffusée."
Hors de la zone de confort
 
"Je pense qu'en tant qu'acteur vous devez toujours chercher à sortir de votre zone de confort en termes d'interprétation - non seulement sur le plan psychologique, mais aussi sur le plan physique. McNair est un personnage très physique et j'ai aimé les scènes de transformation. Je m'étais préparé pour le rôle à plusieurs niveaux - il m'a procuré des sensations fortes. J'ai adoré !"
 
Robson s'est beaucoup préparé physiquement pour un tel rôle. Il a pris un entraîneur personnel à plein temps pour être en forme et a suivi des classes de mouvements et techniques corporelles, parce que McNair se bat énormément. L'acteur s'est mis au régime et a perdu des kilos pour avoir un corps tonique et musclé, et le résultat se voit à l'écran !
 
En témoigne la vidéo ci-dessous : The Being Human Workout with Robson Green !
Robson... en loup-garou
"I stepped out of my comfort zone to play werewolf in Being Human...and loved it !"
 
Robson Green
Une guest star au poil !
 

Pour incarner le loup-garou MacNair tout au long de la troisième saison, la production de Being Human a fait appel à "l'intense Robson Green". Le personnage de McNair n'apparait que dans 4 épisodes (Lia, The Pack, Though the Heavens Fall et The Wolf-Shaped Bullet), mais la prestation de Robson a laissé sa "griffe".
 
Robson Green donne une performance magnifique de ce personnage rendu insensible aux émotions, mais qui cache une profonde fragilité. Sa réserve, sa courtoisie et l'amour flagrant envers son fils, contrastent avec la menace inexorable et la violence clinique implacable.
 
Quand Tom découvre la vérité sur ses origines, McNair est dévasté par le désespoir, mais son amour signifie qu'il peut laisser partir son fils et le laisser faire ce qu'il pense être juste. Lorsque Tom revient vers lui – comme s'il ne se sentait pas le droit de partir - son silence assourdissant rend palpable son immense soulagement.
 

Fan de la premièe heure
 
Robson reconnait qu'il adorait cette série depuis le début. Il en avait entendu parler dès les prémisses puisque l'un de ses amis, Declan O'Dwyer, a été le réalisateur du pilote diffusé en 2008. Robson trouva l'intrigue fantastique.
 
"C'est un spectacle merveilleux, une dramatique intello avec des personnages attachants, une magnifique histoire et de bons scripts. Ce sont des relations uniques entre les protagonistes. J'aime la notion des relations et des conflits entre les personnages qui tentent de coexister. Il y a de nombreuses qualités à plusieurs niveaux, non seulement créatives mais aussi techniques."
 
Pour son prochain rôle à l'époque, Robson avait demandé à son agent : "Trouve-moi quelque chose d'original, d'inhabituel, quelque chose à contre-courant de ce que les gens ont l'habitude de voir."  L'acteur avait l'habitude de faire des films grand public, très conventionnels selon lui, mais il ne devait pas s'attendre à une telle proposition.
 
Robson tournait alors "Joe Maddison's War" : "J'étais sur le tournage avec Derek Jacobi quand mon téléphone a sonné et Michael m'a dit : 'Ça te plairait de jouer un loup-garou ?' J'ai d'abord répondu non, mais ensuite quand il m'a dit que c'était pour Being Human, j'ai dit : 'Je vais le faire ! Je commence demain !'
 
Derek m'a dit : "Un loup-garou dans Being Human, c'est un coup de maître !! Tu serais fantastique. Tu vas mettre des crocs !?" C'était tout simplement fabuleux et j'étais tellement excité, c'était un plaisir absolu. C'est l'un de ces rares emplois où l'argent n'a aucune importance, il s'agit seulement de s'améliorer comme acteur, d'avoir la chance d'évoluer et de relever un défi passionnant."
 
Pour autant, Robson n'a pas abandonné la comédie-dramatique puisque parallèlement à Being Human, il tenait le rôle de Rob Scotcher dans Waterloo Road. Pour McNair, la production lui avait demandé de se raser entièrement le crâne, mais c'était un peu extrême pour jouer l'amoureux romantique d'Amanda Burton. On opta pour un compromis avec une tonte de cheveux très courte. De même physiquement, Robson était tout aussi convainquant en chasseur de vampires athlétique que dans ses scènes d'amour à l'école...